Le zonage pluvial de la CACL
Ce vendredi 31 mars s’est tenu le 4e comité de pilotage pour la réalisation du schéma directeur de gestion des eaux pluviales (SDGEP) de la CACL sous la présidence du conseiller communautaire Serge FÉLIX.
Le schéma directeur de gestion des eaux pluviales et le zonage pluvial ont été présentés à l’ensemble des acteurs impliqués dans la définition de la stratégie de gestion des eaux pluviales sur le territoire de la CACL notamment les 6 communes, les services de l’État, l’EPFAG et l’OEG.
Le schéma directeur de gestion des eaux pluviales permet de fixer les orientations en termes de travaux à mettre en œuvre afin de répondre aux objectifs de gestion des eaux pluviales.
Le zonage pluvial permet d’identifier les zones et mesures visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit, de l’écoulement des eaux pluviales et du ruissellement. Il s’agit d’une obligation réglementaire. Il fera l’objet d’une enquête publique courant 2023. Suite à cette consultation, il sera annexé aux documents d’urbanisme communaux et permettra de vérifier que les projets d’aménagement ne généreront pas d’inondations.
L’étude qui a permis de définir le schéma directeur de gestion des eaux pluviales et le zonage pluvial a été réalisée par des bureaux d’étude.
Un diagnostic des réseaux d’eaux pluviales et des inondations fréquentes sur les zones urbaines de la CACL a été réalisé.
Les modélisations montrent que les dysfonctionnements interviennent globalement pour les crues fréquentes.
Les débordements sont dus de manière générale à des pentes très faibles, voire des contre-pentes, des ouvrages sous-dimensionnés, des ouvrages qui collectent mal les eaux pluviales (problème d’engouffrement ou de positionnement au point bas topographique).
Des scénarios d’aménagements ont ensuite été étudiés.
En fonction de la typologie du dysfonctionnement, plusieurs types d’aménagement peuvent être envisagés :
■ Création de zones de rétention (stockage) des eaux pluviales ;
■ Restructuration des réseaux enterrés ;
■ Recalibrage des ouvrages sous-dimensionnés, suppression des contre-pentes ;
■ Raccourcissement des cheminements hydrauliques, reconnexion ou maintien de la connexion des zones humides ;
■ Positionnement de clapets anti-retour sur les secteurs proche du niveau de la mer ;
Les scénarios de travaux ont été validés lors du COPIL n° 3 et avec les communes en 2022.