La nouvelle station de traitement des eaux usées du quartier Maillard de Macouria

Quatre parterres (des « lits ») de chacun 368 m2 sur lesquels écloront bientôt les magnifiques fleurs oranges et rouges des oiseaux de paradis et des cannas glauca. Ce n’est un jardin mais une toute nouvelle station de traitement des eaux usées, entièrement naturelle et sans produit chimique, au sein du quartier Maillard de Macouria.

Patrick Lecante, Vice-Président délégué à l’eau potable et l’assainissement ainsi que Roland Loe-Mie et Monique Azer, conseillers communautaires membres de la commission eau potable-assainissement, en visitaient la première tranche le 28 avril dernier. A terme, elle bénéficiera à près de 2000 habitants (assainissement de 1 900 EH*).

La 2e sera faite en fonction de l’urbanisation de la zone.

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Comment fonctionne une station de traitement à filtre vertical planté de végétaux ?

Les eaux usées passent à travers des bassins remplis de graviers plus ou moins gros dans lesquels on plante différents végétaux. Ces plantes développent un système de racines qui drainent, oxygènent et favorisent les bactéries épuratrices aérobies (se dit de micro-organismes qui se multiplient en présence d’oxygène).

Le système de racines évite également le colmatage.

Enfin, ce système présente l’avantage de ne produire que peu ou pas de boue, mais de l’humus qui, a plus ou moins long terme, pourrait être utilisé pour la fertilisation des sols agricoles.

Dans de bonnes conditions, cette solution d’assainissement offre des rendements épuratoires très élevés sur les matières organiques : jusqu’à 95 %.

Coût total de l’opération : 2 116 892,50 €

 

*EH, l’équivalent habitant est un calcul théorique du flux de matières polluantes rejetées par jour et par habitant.

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